Vous voulez une entreprise florissante ? Concentrez-vous sur le Truffe…
Le pedicule de la poire, aussi-bien que celui de la pomme, se partage en plusieurs fibres, qui portent la nourriture au fruit & aux pepins, quand le fruit est sur l’arbre ; & qui lors qu’il n’y tient plus, la laissent échapper insensiblement ; c’est pourquoi on ne sçauroit apporter trop de soin pour sceller exactement l’extrêmité de ce pedicule, à l’endroit où il a été séparé de l’arbre. Voilà l’éloge qu’on fait des poires, dans le Traité des Dispenses ; cet éloge contient cinq Articles principaux ; le premier, que ceux qui appréhendent que leur estomac ne s’affoiblisse, trouveront dans la poire un suc vineux, qui les doit rassurer ; mais un suc vineux, jusqu’au point de pouvoir nuire aux malades, à qui on doit aussi peu accorder l’usage des poires, que celui du vin. Qui auroit crû que le suc de la poire, lequel est si bon au commencement du Traité des Dispenses, fût devenu si mauvais sur la fin ? Les figues séches sont plus nourrissantes que les autres, sans en être guéres moins malsaines : car on peut dire en general, que la figue est un bon médicament, & un assez mauvais aliment. On trouve dans le centre de ce fruit, une partie remarquable, qu’on nomme la Carriere ; c’est un amas de petits grains pierreux, dont quelques-uns moins durs que les autres, se répandent dans la chair même du fruit
’à meriter d’être appellé Mangeur de figues ; mais comment n’auroient-elles pas été dignes de tous ces empressemens, amies comme elles sont du sang, qui, à ce que dit l’Anonyme, se trouve adouci & engraissé par leur usage. Elles peuvent être accordées aux bilieux, & à ceux qui ont le sang acre ; parce que par leurs parties acides & sulfureuses : elles corrigent le sel alcali, dont le sang de ces sortes de personnes est rempli. 40 g emmaillotée de fines bardes d’excellent lard et cuite au four, entourée de gros sel marin, etc. Pour faire cette poudre, il faut les séparer du grain, & les faire rôtir au four, puis les broïer. Nous avons dit que toutes les poires étoient astringentes ; il ne faut point finir cet Article, sans remarquer que cette astriction est telle, selon quelques Auteurs, que la seule odeur d’une poire est capable, à ce qu’ils disent, Truffes noires d'été fraîches de retarder l’accouchement. Cet Article, pour le remarquer en passant, fait encore voir que ce n’est pas M. Hecquet qui parle ici, puisque ce Medecin prétend dans une Dissertation qu’il a donnée sur la Saignée, qu’il n’y a point de sudorifique innocent. On prétend que les figues sont plus saines, étant mangées avec les noix & les amandes, comme il se pratique en Carême ; mais de quelque maniere qu’on les mange, il n’y a qu’à en manger peu & rarement, & elles ne feront point de mal
Le traditionnel Marché aux Truffes noires d'été fraîches et au safran de Touraine se tiendra cette année le jeudi 29 décembre à l’hôtel de ville de Tours (Indre-et-Loire). 4° Les dévorants, qui, doués d’un appétit dont ils cherchent à dissimuler l’étendue, se hâtent de jeter dans leur estomac une première victime pour apaiser le feu gastrique qui les dévore, et servir de base aux divers envois qu’ils se proposent d’acheminer pour la même destination. « L’histoire si intéressante de ce précieux aliment, dit-il, ne saurait s’écrire aujourd’hui sans recourir à Charles de l’Escluse qui, par le seul fait d’avoir popularisé le plus riche présent que le Nouveau Monde ait offert à l’Ancien, mérite de prendre place parmi les bienfaiteurs de l’humanité. Toute la moralité de ses œuvres a consisté à ne jamais donner tout à fait raison ni tout à fait tort à aucune des vertus ou des vices que personnifient ses acteurs. Paul Stengel, trufficulteur à Montaren insiste sur le fait que les produits sont 100% naturels et locaux
» Voici une plante dont aucun auteur n’a parlé, et vraisemblablement c’est par mépris pour elle qu’on l’a exclue des plantes potagères ; car elle est trop anciennement connue et trop répandue, pour qu’elle ait pu échapper à leur connoissance ; cependant il y a de l’injustice à omettre un fruit qui sert de nourriture à une grande partie des hommes de toutes nations. On réussit beaucoup mieux en plantant les tubercules, car avec eux la plante est chaque année si féconde qu’on en recueille souvent cinquante autour d’une racine. Mais la connaissance la plus certaine que nous puissions avoir de la culture des Pommes de terre dans la Toscane, est due au Père Magazzini de Vallombrosa, lequel dans son livre Dell’ Agricoltura toscana, imprimé en 1623, après sa mort, attribue l’introduction des Pommes de terre en Toscane par l’Espagne et le Portugal aux Carmes déchaussés, truffes surgelées et parle de la manière de les cultiver, de façon à faire supposer que, depuis un certain temps, elles étaient plantées et cultivées à Vallombrosa. La culture de la Pomme de terre préconisée par ce célèbre Botaniste, placé alors à la tête du Jardin impérial de Vienne, continuée par les horticulteurs de Belgique, transmise à François Van Sterrebeck au XVIIe siècle, à Verhulst de Bruges au XVIIIe, ne se perdit plus dans nos provinces, et, quand Parmentier avait trois ans, nos populations trouvaient déjà sur les marchés publics des villes les Pommes de terre en abondance
’à meriter d’être appellé Mangeur de figues ; mais comment n’auroient-elles pas été dignes de tous ces empressemens, amies comme elles sont du sang, qui, à ce que dit l’Anonyme, se trouve adouci & engraissé par leur usage. Elles peuvent être accordées aux bilieux, & à ceux qui ont le sang acre ; parce que par leurs parties acides & sulfureuses : elles corrigent le sel alcali, dont le sang de ces sortes de personnes est rempli. 40 g emmaillotée de fines bardes d’excellent lard et cuite au four, entourée de gros sel marin, etc. Pour faire cette poudre, il faut les séparer du grain, & les faire rôtir au four, puis les broïer. Nous avons dit que toutes les poires étoient astringentes ; il ne faut point finir cet Article, sans remarquer que cette astriction est telle, selon quelques Auteurs, que la seule odeur d’une poire est capable, à ce qu’ils disent, Truffes noires d'été fraîches de retarder l’accouchement. Cet Article, pour le remarquer en passant, fait encore voir que ce n’est pas M. Hecquet qui parle ici, puisque ce Medecin prétend dans une Dissertation qu’il a donnée sur la Saignée, qu’il n’y a point de sudorifique innocent. On prétend que les figues sont plus saines, étant mangées avec les noix & les amandes, comme il se pratique en Carême ; mais de quelque maniere qu’on les mange, il n’y a qu’à en manger peu & rarement, & elles ne feront point de mal
Le traditionnel Marché aux Truffes noires d'été fraîches et au safran de Touraine se tiendra cette année le jeudi 29 décembre à l’hôtel de ville de Tours (Indre-et-Loire). 4° Les dévorants, qui, doués d’un appétit dont ils cherchent à dissimuler l’étendue, se hâtent de jeter dans leur estomac une première victime pour apaiser le feu gastrique qui les dévore, et servir de base aux divers envois qu’ils se proposent d’acheminer pour la même destination. « L’histoire si intéressante de ce précieux aliment, dit-il, ne saurait s’écrire aujourd’hui sans recourir à Charles de l’Escluse qui, par le seul fait d’avoir popularisé le plus riche présent que le Nouveau Monde ait offert à l’Ancien, mérite de prendre place parmi les bienfaiteurs de l’humanité. Toute la moralité de ses œuvres a consisté à ne jamais donner tout à fait raison ni tout à fait tort à aucune des vertus ou des vices que personnifient ses acteurs. Paul Stengel, trufficulteur à Montaren insiste sur le fait que les produits sont 100% naturels et locaux
» Voici une plante dont aucun auteur n’a parlé, et vraisemblablement c’est par mépris pour elle qu’on l’a exclue des plantes potagères ; car elle est trop anciennement connue et trop répandue, pour qu’elle ait pu échapper à leur connoissance ; cependant il y a de l’injustice à omettre un fruit qui sert de nourriture à une grande partie des hommes de toutes nations. On réussit beaucoup mieux en plantant les tubercules, car avec eux la plante est chaque année si féconde qu’on en recueille souvent cinquante autour d’une racine. Mais la connaissance la plus certaine que nous puissions avoir de la culture des Pommes de terre dans la Toscane, est due au Père Magazzini de Vallombrosa, lequel dans son livre Dell’ Agricoltura toscana, imprimé en 1623, après sa mort, attribue l’introduction des Pommes de terre en Toscane par l’Espagne et le Portugal aux Carmes déchaussés, truffes surgelées et parle de la manière de les cultiver, de façon à faire supposer que, depuis un certain temps, elles étaient plantées et cultivées à Vallombrosa. La culture de la Pomme de terre préconisée par ce célèbre Botaniste, placé alors à la tête du Jardin impérial de Vienne, continuée par les horticulteurs de Belgique, transmise à François Van Sterrebeck au XVIIe siècle, à Verhulst de Bruges au XVIIIe, ne se perdit plus dans nos provinces, et, quand Parmentier avait trois ans, nos populations trouvaient déjà sur les marchés publics des villes les Pommes de terre en abondance